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Risque CardioVasculaire et Rénal



Qu’est ce que le risque cardiovasculaire ?
François Gueyffier
dimanche 8 octobre 2000




Bénéfice absolu

Bénéfice relatif

(voir indices d’efficacité)

Courbe ROC

Différence des risques

(voir indices d’efficacité)

Essais cliniques

Hypothèse d’isotropie

C’est l’identité des deux relations entre facteur de risque et risque, l’une entre les individus présentant des niveaux différents d’un facteur de risque, l’autre pour un même individu dont on modifie le niveau du facteur de risque.

Pour l’hypertension artérielle, il est établi que l’hypothèse d’isotropie n’est pas vérifiée.

Incidence

Indices d’efficacité

(voir rapport des cotes, risque relatif, rapport des taux, différences des risques, nombre de patients à traiter)

Interaction

Modification de l’intensité d’une association (par exemple entre le traitement et le risque) pour les différents niveaux d’une covariable. Dans l’exemple d’une interaction entre traitement et covariable, l’interaction est un facteur de variation de l’intensité de l’effet thérapeutique.

Médecine factuelle

Méta-analyse

Niveau de preuve

Nombre de patients à traiter

Le nombre de patients à traiter pour éviter un accident est l’inverse de la différence des risques. Ce nombre doit être rapporté à la période de temps considéré.

NPT=1/(Rt-Rc)

(voir indices d’efficacité)

Objectif thérapeutique

Odds ratio

L’odds ratio est la version anglaise du rapport des cotes.

(voir rapport des cotes)

Prévalence

Nombre d’individus qui sont porteurs de la maladie au moment d’une enquête transversale.

Rapport des cotes

La cote est le nombre d’individus qui ont subi un accident rapporté à ceux qui ne l’ont pas subi (dans le risque, le comparateur est le nombre d’individus au début de l’observation). Le rapport des cotes est la cote dans le groupe traité sur la cote dans le groupe de référence. Le rapport des cotes est utilisé car il constitue le résultat d’un modèle de régression multivarié très courant : le modèle logistique, et que beaucoup de méthodes de méta-analyse ont été développées initialement pour cet estimateur. Il est souvent utilisé à la place du risque relatif. Cependant, il en est un mauvais estimateur si le risque de l’accident n’est pas faible (en pratique, il faut s’en méfier si le risque dépasse 1%).

(voir indices d’efficacité)

Rapport des taux

(voir indices d’efficacité)

Risque absolu

Proportion d’individus chez qui est survenu un accident, par référence au nombre initial d’individus au début de la période d’observation.

Risque relatif

Proportion d’individus chez qui est survenu un accident même sous traitement, par comparaison avec le nombre d’individus chez qui est survenu un accident sans traitement, c’est à dire dans le groupe contrôle.

RR=Rt/Rc

(voir indices d’efficacité)

Sensibilité

Spécificité





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Qu’entend-on par risque cardiovasculaire ?

Le mot risque est utilisé avec deux types de visées : rétrospective et prospective.

Le mot risque est utilisé avec une visée rétrospective pour désigner l’incidence des nouveaux cas pour un groupe d’individus observés pendant une période donnée. La proportion des individus chez qui un accident est survenu, rapporté à l’effectif initial du groupe, désigne le risque de survenue de l’accident.

Le mot risque est utilisé avec une visée prospective lorsqu’il désigne une situation de prédiction : pour un individu donné, en raisons de caractéristiques qu’il présente, il est possible d’estimer à un moment donné la probabilité que cet individu soit victime de la survenue de l’accident pendant une période donnée. Cette visée prospective n’a plus de sens dès que la période est achevée : l’individu a présenté ou non l’accident, son risque rétrospectivement est de 0 ou 100%.

L’observation de cohortes d’individus permet d’établir un lien entre les caractéristiques des individus de la cohorte et la survenue des accidents. L’utilisation de méthodes statistiques dite multivariées permet de définir le degré d’association entre une caractéristique donnée et le risque, en tenant compte du niveau des autres caractéristiques. Cette approche établit des scores de risque multivariés, que l’on peut alors appliquer à un individu pour calculer la probabilité qu’il a d’être victime de l’accident dans le futur.

Le risque cardiovasculaire regroupe une catégorie d’accident variés, qui reposent sur une base commune : l’atteinte du cSur ou des vaisseaux.

Les accidents en question sont :

  • les atteintes cardiaques avec deux catégories principales :
    • insuffisance cardiaque
    • insuffisance coronaire, avec l’angine de poitrine, et la forme la plus fréquente de décès dans les sociétés industrialisées : l’infarctus du myocarde.
  • les atteintes vasculaires, touchant la plupart des organes, mais préférentiellement le cerveau, les reins, le cSur et les membres inférieurs. L’infarctus du myocarde est une atteinte vasculaire du cSur.


Le dénominateur commun de la plupart de ces accidents est un mécanisme mettant en jeu le vieillissement de la paroi artérielle sous la forme de l’athérome, et la formation de thrombose intravasculaire.

Nature multifactorielle du risque cardiovasculaire

La survenue des lésions d’athérome est favorisée par un ensemble de facteurs, appelés facteurs de risque cardiovasculaire.

  • Age
  • Sexe (être une femme diminue le risque cardiovasculaire, en particulier avant la ménopause)
  • Terrain, personnel (antécédent d’atteinte cardiovasculaire) ou familial (atteinte cardiovasculaire prématurée chez un parent proche).
  • Hypertension artérielle
  • Anomalie de la composition des lipides sanguins
  • Diabète
  • Consommation de tabac


sont les facteurs de risque cardiovasculaire majeurs. Certains sont des caractéristiques non modifiables (âge, sexe et terrain), d’autres peuvent faire l’objet de modification, passant essentiellement par des modifications du comportement individuel.

De nombreux autres facteurs de risque ont été identifiés, témoignant de la complexité des phénomènes biologiques. Les facteurs de risque majeurs sont appelés ainsi dans la mesure où leur association au risque est reproductible entre les différentes populations étudiées, et que la part du risque qu’ils expliquent est importante.

Particularité du risque cardiovasculaire en France

En France, la mortalité cardiovasculaire ajustée sur l’âge et le sexe est significativement plus faible que dans la plupart des pays de haut niveau de vie, et notamment que dans les pays où ont été réalisés les essais cliniques de prévention cardiovasculaire dite primaire.


Thésaurus sur la prédiction du risque et la quantification du bénéfice attendu





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